130               TESTAMENTS ENREGISTRÉS AU PARLEMENT DE PARIS            (370)
faire dire des messes, comme autrement en quelque maniere que ce soit, icellui testateur voult et ordonna yceuîx ses serviteurs en estre paiez et contentez à l'ordonnance et discrecion de ses diz executeurs.
Item, le dit testateur voult et ordonna que l'argent qu'il laisse cy dessus à ses suer, niepce et nepveux, et aussi au dit Thevenin de Coiffy, soit des maintenant baillie au dit maistre Gaultier de Lengres, poul­les leur envoyer, et aussi en garder par devers lui quant à ceulx qu'il verroit estre d'autre gouvernement que de bon, et de le leur baillier selon ce qu'il verroit qu'ilz seroient de bon gouvernement et qu'ilz le emploieroient bien. Et du résidu de tous ses biens meubles et heri­tages, son testament acompli comme dit est, le dit testateur voult et ordonna des maintenant Dieu estre son heritier, excepté de la dicte quarte partie qui sera à sa dicte niepce et à ses enfans, comme dit est. pour distribuer par ses diz executeurs ou par l'un d'eulx en piteuses aumosnes et charitables sans faveur.
Item, pour ce que aucunes fois viennent soubdainement aucunes mâles fortunes ou despenses extraordinaires, ou casque au jour du trespassement du dit testateur ses diz biens ne pourroient souffire pour acomplir cestui sien testament, combien que, quant il fu fait et passé, il avoit assez de biens et plus tant en heritages comme en meu­bles pour ycellui acomplir, ie dit testateur voult et ordonna que ses diz executeurs le modèrent, ainsi comme en leur conscience ieur sem­blera à faire, eu regart aux choses et à ceulx à qui il sera plus tenus. Et pour acomplir l'execucion de cestui sien testament et toutes et chascune les choses dessus dictes par la forme et maniere que dit est, le dit testateur fist, ordonna, nomma et eslut ses executeurs, ses tres chiers et feaulx amis, honnorables hommes et sages, maistre Henry Mauloué, son compère, conseillier et audiencier du roy nostre sire, maistre Gaultier de Lengres, chanoine de Lengres, son cousin, et maistre Macé Freron, secretaire du roy nostre dit seigneur, ausquelx il supplia et requist humblement par ces presentes que de la dicte exe-cucion ilz vueillent prendre en eulx la charge/pour icelle acomplir au prouffit, remede et salut de son ame, parla formeet maniere que